En ce moment :
Idoles Païennes, exposition collective avec le soutien de l'association Métamorphoses, Thaon , espace Michel Frérot, du 26 au 28 septembre 2025.
A venir :
Abysses, exposition collective avec le collectif Dire Autrement, La Bouée, Cherbourg, 2026.
Androgyne, exposition collective de l'association Métamorphoses à l'occasion du 8 mars 2026, Bretteville-sur-Odon, la Baronnie.
Eve(s)
Cette série déclinée essentiellement en triptyque de deux formats différents
- à gauche « prendre le fruit »
- au centre « hésiter » et
- à droite « renoncer non sans regret
permet par un aspect ludique de nombreuses installations. Presque cinétique, elle propose au spectateur de se faire son propre film.
Elle résonne tristement avec la destinée des femmes afghanes, et à toutes celles que l’on cherche à cacher sous des voiles, sous des peaux impudiques, sous des propos artificiels, par des groupes qui figent les textes et enferment les femmes dans leur chair ou questionnent leur droit à l'avortement.
2021-2022
acrylique sur toile
80x60cm & 97x130cm
accompagnez les œuvres avec un texte :





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Léna h. Coms, La tentation d'Hélène (portrait en Eve), acrylique sur toile, 70 x 100 cm, 2011. (collection particulière)

Au milieu est celle qui doute, à gauche celle qui a fait le choix de prendre, à droite, celle qui a fait le choix de renoncer mais qui regarde tout de même avec envie.
si Eve I est rongée par la peur, Eve II est fière, fière d'avoir fait ce choix (mais l'avait-elle vraiment ?)
"Adam et Ève vivaient dans le jardin d’Eden. Dieu et Jésus vinrent leur parler. Il y avait beaucoup d’arbres dans le jardin. Dieu dit qu’Adam et Ève pouvaient manger du fruit de tous les arbres sauf un".
(Genèse 3:8; 2:16, 17)
"Satan dit que le fruit était très bon. Il dit à Ève qu’il lui donnerait de la sagesse. Elle connaîtrait le bien et le mal. Ève décida de manger du fruit."
(Genèse 3:4, 6)
Ce qui m'intéresse le plus avec Ève, c'est la culpabilité, le doute. Celui qui va décider de toute notre vie, et qui régit toute notre société.
Elle est à la fois le symbole de la première femme et première femme fatale. Elle est celle qui fait le choix de la sagesse, de l'instruction, et sort ainsi du royaume de l'enfance.
Adam et Ève ne devaient pas avoir la peau blanche. La peau blanche est une évolution génétique. Les premiers hommes issus du bassin afro-caucasien (soyons large) était plus vraisemblablement de type africain que suédois.
La Genèse aurait été mal traduite, Ève ne descendrait pas de la côte d’Adam, mais serait à son côté, ce qui implique un partage égal de l’humanité (et de sa culpabilité). Ainsi, la tradition patriarcale-viriliste de notre société judéo-chrétienne est infondée (il en va de même pour les trois religions monothéistes). Traductions issues d’une peur de la femme. L'habitude de prononcer le nom d'Adam avant celui d’Ève révèle la dominance masculine.
Ajoutons le propos de Pacôme Thiellement : « ils sont condamnés parce que Dieu est jaloux » (les Genèses alternatives), France Culture, « Mauvais Genre » présenté par François Angelier, du 29 décembre 2018, Aux portes de l'Eden : Claude Schopp, Pacôme Thiellement. Où l’on apprend également la véritable identité du modèle de l’Origine du monde (Courbet), une femme discrète.
Dispositif en fer à cheval autour de la yourte de Pénélope lors du festival 1,2,3 femmes au Carrefour culturel et sportif de Mondeville (mars 2023). Exposition de trois artistes aux côté de Rose Warda et d'Aliducha aliducha.





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